Illusion optique, récit fantastique, la danseuse s’incarne en une marionnette à taille humaine et danse la mémoire.

Inspirée de La Classe Morte, du metteur en scène polonais Tadeusz Kantor, et du Traitée des Marionnettes de Kleist, Poupée Kantor se promène depuis sa création en octobre 2009, au Théâtre National de Debrecen, en Hongrie à l’occasion du festival Gel de Joseph Nadj, dans le cadre de Tumulus Voyage Geo poétique.

Se nourrissant des rencontres, elle grandit et se dédouble avec Karinn Helbert et Serge Courtinat à l’occasion de Kiling the Flirt : elle deviens alors Kantor Song’s, installation chorégraphique musicale et multimédia à l’occasion du Festival de la Performance Frasq au Générateur de Gentilly, en octobre 2010.

Issu de la rencontre avec l’acteur et metteur en scène Éric Louviot, Kantor’s Trip est une création conçue in situ, et prends la forme d’un voyage déambulatoire à travers les différents espaces du Théâtre de Lisieux , renversant la place du spectateur, créant des nouveaux rapports avec le public, le conviant à redécouvrir du vestibule au foyer, de la salle à la scène le bâtiment de ce théâtre à l’italienne :

Installation chorégraphique vivante, spectacle de marionnettes incarnées, concert d’images, récit de gestes et de sons,... Kantor’s Trip est alors un pantin à trois tètes, animé par des fils de musique, de lumière et des mots.

Karinn Helbert joue d’un instrument étrange, un orgue de verre nomméCristal qu’elle fait chanter de ses larmes. Quasi ventriloque, Éric Louviot raconte en un palimpseste de paroles l’œuvre de Tadeusz Kantor et le Théâtre de marionnettes de Kleist.

Anna Ventura danse le cri de la poupée, la plongée liquide dans l’abyme et l’absence lors d’une performance spectrale.

Récit fantastique pour enfants de l’éternel. Un adorable conte noir sous fond d’images électroniques.

Illusion optique, récit fantastique, la danseuse s’incarne en une marionnette à taille humaine et danse la mémoire.